Samedi 22 septembre s'est déroulé, à Bruxelles, le championnat de Belgique de Blitzqui a réuni pas moins de 132 joueurs.
En tête de liste : 41 joueurs classés entre 2000 et 2470 élos ! Autant dire que le niveau était particulièrement élevé !
Le tournoi s'est joué en 13 rondes et sous cadence de 2x5mn ko sur une seule après-midi : une folie ! Ce qui nous rappelle que le blitz est presque une discipline à lui seul, dans le monde échiquéen, presque une discipline annexe comme l'écrivent les spécialistes du Blitz. Dans le blitz (=partie - éclair), l'urgence est quasi permanente et en général seuls ceux qui parviennent à vivre l'urgence sans précipitation, sans céder à la panique du temps, grimpent au classement général.
C'est aussi un espace de créativité, de prise de risque, mais aussi de bluff. Pour certains c'est un terrain d'expérimentation de variantes, un terrain-test. Le blitz, c'est un jeu de réflexion sans le temps de la réflexion. Réflexes et acquis s'y combinent avec intuition, précision et opportunisme.
Oriane Soubirou, du Luc Edn (joueuse et bénévole du club, classé 2068 élos en blitz, et pour ceux et celles qui ne la connaissent pas, Championne de France cadette en parties longues, il y a 8 ans) est venue bouleverser, dans ce tournoi, la danse hiérarchique des gros élos. Elle s'est emparée sans conteste de la 1ere place féminine, et surtout de la 13ème place au classement génréral avec 8,5 points sur 13 et une belle performance à 2209 élos. Bravo Oriane !
Le vaincqueur, au classement général, Stephane Hautot (2340 élos) affiche seul 11 points sur 13.

Dans cette épopée sur les terres de Belgique, Oriane n'était pas seule : 3 compères, frêres d'armes d'Oriane au Luc Edn, ont participé à ce tournoi :
Clément Frédéric 8,5 et Benjamin Defromont 8pts terminent honorablement ce tournoi mais sans prouesse cette fois-ci. Philippe Daum, malgrè de très belles perfs contre des plus de 1800 élos, totalise 5 points.
13 rondes en blitz : c'est beaucoup, c'est épuisant !
Pour les inexpérimentés, au bout de quelques rondes, rapidement on risque d'être face à son échiquier, comme une vache qui regarde passer le train !
Bravo à eux, nos 4 mousquetaires du Luc Edn !!!
(Merci à Philippe Daum, co-auteur de cet article).
